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Patata-saltsa-pays-basque

La Patata Saltsa, c’est une très ancienne recette de la campagne du Pays Basque.  C’est aussi ma « madeleine de Proust » . Au menu de cette recette, vous trouverez des saucisses de porc confites à la graisse de canard, mijotées dans un concassé de pommes de terre, oignons et carottes. Sel, poivre, persil, thym, laurier. Et surtout, pour la dégustation, prévoir assez de pain pour saucer. Autant vous dire de suite que c’est un bon plat d’hiver !  Néanmoins, les Festayres des Fêtes de Bayonne, s’en régalent. Hé oui ! Certains font une petite halte gastronomique chez Ibaïalde – le magasin se transforme en restaurant pour ces cinq jours de fêtes. Après la Patata Saltsa, ils repartent, requinqués, pour continuer, en pleine forme, les festivités. « Manger, c’est tricher. Mais pas Chez Ibaïalde »

  • La petite Histoire de la Patata Saltsa : Ce plat ne doit pas dire grand-chose à grand monde. Seuls ceux originaires de l’intérieur du Pays Basque, connaissent cette recette ultra-confidentielle. Ceux qui, comme moi, ont eu une mère ou une grand-mère bonnes cuisinières qui prenaient un grand plaisir à … nous faire plaisir à table.

La Patata Saltsa que je fais dans mon atelier, c’est mon remerciement à ma Maman. Lorsqu’elle voulait être sûre de contenter les plus grands comme les plus petits, elle nous faisait son Patata Saltsa gorgé d’amour.

  • Ma recette :
  1. Les saucisses confitesLes saucisses confites sont tout simplement celles que je vous propose en conserves. Elles sont préparées quelques jours avant les légumes. Cela permet aux saucisses de se conserver dans de la graisse de canard. Et de s’en parfumer
  2. Les oignons reviennent en marmite dans un fond de graisse de canard. Et les carottes sont rajoutées. Une fois le tout pré-cuit, je noie dans de l’eau et y rajoute les pommes de terre émincées.
  3. Une pointe d’assaisonnement (sel et poivre), et un bouquet garni
  4. Une fois le tout un peu réduit, une saucisse confite par bocal est complétée de cette « saltsa ». 
  5. Les bocaux sont ensuite stérilisés en autoclave pour vous garantir une conservation de plusieurs années. 
Plat du pays basque intérieur

La Patata Saltsa – Pierre Ibaïalde

 

  • Ingrédients :
  1. Pour les saucisses : épaule de porc, sel fin, poivre, purée de piment d’Espelette, persil, boyaux naturel.
  2. Pour la « saltsa »: pommes de terre, oignons, carrotes, eau, sel, poivre, bouquet garni, fond de veau, graisse de canard
  • Mon conseil : faites réchauffer à feu doux en casserole. N’oubliez pas le pain, la sauce est fameuse

Pour goûter à LA recette de famille, rendez-vous à la boutique Pierre Ibaïalde

 

Pays basque recette et tradition

Dans cette recette du Pays basque, le piment d’Espelette est à l’honneur. L’axoa de veau est un plat mijoté et savoureux . Il se déguste avec du riz ou des pommes de terre vapeur. La recette traditionnelletypique est réalisée avec du veau. Vous pouvez également la cuisiner ou la déguster avec du boeuf.

Les origines de l’axoa

L’axoa est servi traditionnellement pendant les fêtes, mais on le trouve sur nos tables tout au long de l’année. Axoa signifie, en basque, « haché » et se prononce « achoa ». C’est donc un émincé de viande, veau ou boeuf, accompagné de poivrons et d’oignons, assaisonné avec du piment d’Espelette et mijoté.

Pays basque recette et tradition

Axoa de veau – Pierre Ibaïalde

Ce plat est assez simple à réaliser et particulièrement savoureux. Vous pouvez vous lancer en cuisine avec cette recette de l’axoa de veau d’après le blog de Meilleur du Chef.

La bonne adresse à Bayonne

Si l’appel des beaux jours vous donne envie de déguster ce plat au restaurant, vous devriez pouvoir trouver aisément votre bonheur. En effet, ce plat typique se trouve dans de nombreux restaurants établis près de la côte ou dans les terres basques. À Bayonne, dans ma rue – rue des Cordeliers – vous pourrez vous attabler à L’Auberge du Petit BayonneAccueil et convivialité dans ce petit restaurant familial. Madame est en cuisine quand Monsieur vous sert avec sa gentillesse et son humour naturels.  Cuisine locale et sans chichis.

La recette de Pierre Ibaïalde

  • Ma recette : Il s’agit d’un sauté de veau savoureux. Pour le préparer, je fais revenir oignons puis poivrons rouges et verts dans un fond de graisse de canard. Je rajoute ensuite de la viande de veau (épaule et poitrine) coupée en dés. J’assaisonne le tout avec du sel, poivre, un soupçon d’ail. Je laisse mijoter plusieurs minutes. Je rajoute au dernier moment de la purée de piments d’Espelette qui sans la rendre piquante lui apportera  une saveur incomparable. Le tout est mis en bocal pour être stérilisé en autoclave. La stérilisation vous garantit une conservation de plusieurs années.
  • Ingrédients : veau, oignons, poivrons rouges et verts, sel, piment d’Espelette, poivre, ail.
  • Dégustation : réchauffez en casserole et servez accompagné de pommes de terre vapeur ou de riz.
  • Pour commander l’axoa de veau, rendez-vous dans ma boutique en ligne.
Recette Pays basque au piment d'Espelette

L’Axoa de veau en conserve – Pierre Ibaïalde

Découvrez toutes les suggestions de recettes du Pays basque ou à base de mes produits sur ma page Facebook ainsi que les actualités du magasin.

 

 

La visite

Lorsque j’ai créé mon atelier Pierre IBAIALDE, en 1990, j’avais de l’énergie à revendre et des centaines d’idées pour réussir mon lancement. Mes 32 ans et mon énergie m’ont bien servis. Mais dans la centaine d’idées toutes plus valables les unes que les autres, seules deux ou trois se sont avérées fructueuses! Et parmi celles-là, une a finalement supplanté toutes les autres : faire visiter mon atelier.
Voici une rétrospective
(en deux parties) de la visite de l’atelier Pierre Ibaïalde, d’hier à aujourd’hui!

Bayonne

Une de mes premières visites à l’atelier

C’est au 41, rue des Cordeliers (en plein coeur de Bayonne – le Petit Bayonne) que se trouvait le fonds de commerce de négoce en gros de viande que j’ai repris au tout début des années 90. Ce local je l’exploite encore aujourd’hui. Il est très ancien. Il était à l’époque totalement délabré et il m’a fallu donc commencer par le rénover. Et d’emblée j’ai voulu le rendre visitable. La « communication » se faisait alors tout simplement à l’aide d’une petite affiche au magasin qui proposait aux clients de prendre rendez-vous pour visiter le saloir et le séchoir.

Il n’y avait rien d’autre dans mon idée qu’un souci de transparence vis-à-vis des clients. Juste envie de ne rien cacher de la façon dont je préparais les produits que je leur proposais à la boutique.

La première visite : un parcours d’improvisation

Un beau jour, un petit groupe de trois ou quatre clients s’est manifesté et a effectivement voulu visiter. Et si j’avais toujours eu l’idée de faire cette visite, je n’avais absolument rien préparé de concret. Aucun texte, aucune présentation… Et il n’est pas du tout évident de montrer et expliquer son travail lorsqu’on ne l’a jamais fait.
Qu’à cela ne tienne! Me voilà parti avec mon petit groupe pour leur montrer vaille que vaille mon atelier et mon métier. En fin de visite, persuadé d’avoir parfaitement ennuyé mes visiteurs, je m’inquiète de leur satisfaction. Et à ma grande surprise, ils m’assurent qu’ils ont trouvé « absoooolument génial » de pouvoir visiter cette installation, et qu’ils allaient le faire savoir autour d’eux !

Soit ! J’étais sorti vivant de mon épreuve, les clients étaient contents, je n’en demandais pas plus !

Mais on a parfois d’excellentes surprises : l’information de la visite était arrivée à lOffice de Tourisme de Bayonne. Elle l’avait répertoriée dans ses tablettes, et l’a transmise à des autocaristes en recherche de visites pour ses clients à Bayonne.

Bayonne

L’événement du jeudi « Pierre d’Ibaïalde, le seigneur du jambon »

Un rythme de visites s’installe au coeur de Bayonne

Et rebelote, rendez-vous est pris pour une nouvelle visite. Mais pas de 3 ou 4 visiteurs. De 50 touristes ! Et vous ne recevez pas 50 personnes de la même façon que 3 individuels. Panique à bord! On pousse les carcasses dans un bout de la salle (à l’époque je découpais les carcasses de porc que j’achetais). Toujours pas de texte de préparé… Aucune idée de ce qui allait intéresser 50 curistes dans la visite de mon atelier.
Fort de ma première expérience, je me lance seul devant mes 50 visiteurs dans un exposé totalement improvisé sur la façon dont je travaille porcs et canards pour en faire des jambons, des conserves et des Foies Gras.

La visite

Explications devant le saloir, le séchoir : Visite actuelle

Et pour finir la visite : une dégustation de mes produits. Mais, en ce qui concerne la visite, rien de vraiment préparé. Sauf qu’à la fin, tout s’était fait de façon tellement naturelle et sincère, que le succès d’estime a été immédiatement transformé en intérêt pour mes produits. Et mon souci de transparence devenait tout à coup une idée à développer, pour faire découvrir mon métier, mon savoir-faire.

Depuis, il m’a fallu choisir entre découper des carcasses de porc ou recevoir des touristes. J’ai choisi de garder les touristes. J’ai transformé la salle de découpe en salle d’affinage pour les jambons et en hall d’accueil pour mes visiteurs annuels.

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